La Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’art) est ”une affaire de l’État et le restera”, dans la mesure où ce sont les pouvoirs publics qui décident de sa tenue, en déterminent les modalités et le contenu, a déclaré, mardi, la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye.
“La biennale, c’est une affaire de l’État du Sénégal et elle le restera, car c’est lui qui devra décider s’il faudra la tenir ou pas. C’est aussi lui qui a la possibilité d’en définir les modalités et le contenu”, a-t-elle dit à l’adresse de ceux qui soulèvent la question de son statut.
S’exprimant dans un entretien accordé à l’APS, elle a expliqué que ”c’est la raison pour laquelle la Biennale de Dakar, quel que puisse être son statut, et peut-être certaines orientations qui pourront être données par rapport à son statut, restera une affaire gérée par l’État du Sénégal”.
L’entretien accordé à l’APS intervient à quelques heures du démarrage officiel de la 15ᵉ édition de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar, prévue du 7 novembre au 7 décembre prochain.
Elle indique que cet événement demeure une initiative publique dont l’État reste “le principal financier”.
Il “n’empêche qu’à côté, il y a le secteur privé qui, souvent, apporte une contribution, même si j’estime que c’est faible jusqu’à présent”, a poursuivi la ministre, en rappelant le caractère africain et international de cet événement culturel.
Elle a aussi rappelé la dimension diplomatique de la Biennale de Dakar qui s’appuie sur le levier culturel.
“Quand on parle de diplomatie, cela renvoie à la souveraineté. C’est une question de souveraineté nationale et aussi un moyen d’expression de notre souveraineté internationale”, a-t-elle insisté.