À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, nous rendons hommage à la presse nationale et étrangère au Sénégal. Nous saluons leur courage et professionnalisme. Aux nombreux journalistes blessés, persécutés ou emprisonnés en raison de leur engagement professionnel, nous leurs apportons tout notre soutien.Nous avons vécu ici au Sénégal les cas de Pape Alé Niang (journaliste d’investigation), Pape Ndiaye (journaliste chroniqueur judiciaire), Makhou Mandéla, Babacar Touré (journaliste d’investigation) …
Les journalistes, d’ici comme d’ailleurs, font souvent l’objet d’actes d’intimidation ou de harcèlement du fait qu’ils mènent des enquêtes ou émettent leurs opinions sur des questions politiques, sociales et économiques. Malheureusement, dans la majorité des cas, ces actes ne sont pas punis comme ils le devraient.
La fin de l’impunité pour les responsables de tels actes renforcerait l’Etat de droit.Tous les moyens de communication, notamment la presse écrite, la radio, la télévision et l’internet, demeurent importants dans l’exercice du droit à la liberté d’expression et d’opinion, un droit fondamental et inaliénable qui contribue à la consolidation de la démocratie et au développement d’une société fondée sur le respect réciproque, le dialogue et la tolérance.
La dissémination des informations, la diffusion des connaissances et la sensibilisation sont des éléments fondamentaux du droit à la liberté d’expression et d’opinion. Tout obstacle à la libre circulation des idées et des opinions entrave la liberté d’expression et ses effets bénéfiques.À tous ces pionniers de la presse sénégalaise qui nous ont quittés: Sidy Lamine Niass, Babacar Touré, Soro Diop, Ndaté Diop, Mame Less Camara… Nous prions fort pour qu’ils reposent en paix et invitons la nouvelle génération à en faire des modèles.Point de démocratie sans une presse libre et forte, raison pour laquelle elle est dénommée le quatrième pouvoir.
El Malick NDIAYE Secrétaire National à la communication de PASTEF