Le centre des arts et des cultures africains a pour vocation de former les jeunes en réhabilitant un bâtiment colonial par une touche africaine dans la ville de St Louis classé Patrimoine mondiale de l’UNESCO.En effet le centre a regroupé 20 menuisiers bois,20 menuisiers métalliques,20 peintres qui sont formés et payés pour faire ce travail, une manière donc de donner de l’emploi par la méthode « learning by doing » .
Le projet a été inauguré par Monsieur Mansour FAYE maire de Stlouis qui a reconnu la lourdeur de l’investissement ,il y’avait aussi la présence du Ministre de l’artisanat Monsieur Pape Amadou Ndiaye,le gouverneur de St Louis et d’autres dignitaires de la ville.En effet, l’immeuble abritant l’ex hôtel Tour de St louis devait être rénové de A à Z en 03 mois pour un budget estimé à 20 millions et les initiateurs devaient récupérer leur investissement en 10 ans par l’occupation et la mise en service moyennant une location de 1.800.000 F par mois en autres frais.
Mais il s’est trouvé que l’immeuble était tellement en ruines que le budget initial a été dépassé de loin, les travaux ayant coûté plus de 80 millions F. CFA et naturellement les 3 mois ont été largement dépassés, le tout avec l’accord du bailleur dont l’épouse déléguée par lui venait tous les jours constater l’avancement des travaux. Tout ceci a été confirmé par l’expertise immobilière ordonnée par le tribunal de ST- LOUIS. Pour rééquilibrer, un avenant de contrat a été proposé mais le propriétaire l’a refusé et à la place un autre bâtiment fut donné pour rénovation.
Un fait extraordinaire, les mois de locations représentant la durée des travaux sont réclamés alors qu’aucune exploitation commerciale n’a commencé et pour calmer le jeu, le Centre a proposé de verser une somme de 7 millions, mais le bailleur les a refusés et la totalité réclamée ou rien. Un moyen manifeste de profiter de l’investissement et d’expulser les initiateurs du projet ce qui fut finalement prononcé par le tribunal de ST louis ,alors que l’expertise du juge a confirmé les sommes injectés qui avoisinent 80 millions et une autre plainte pour le 2eme bâtiment contre les initiateurs remis.
Une forfaiture manifeste,car ce centre a une mission d’utilité publique et devrait être protégé et appuyé par l’Etat.Tout récemment 60 jeunes ont été formés par le centre en gestion , en collaboration avec GIZ et 3FPT avec certifications mais aussi d’autres initiatives salutaires comme les GIE regroupés pour créer de la plus value sur leurs activités,ANDI RAFETNA MARKET,et d’autres initiatives pour sécuriser et promouvoir le poisson dans une ville comme ST LOUIS.
Ce projet est donc à sauver et les initiateurs protégés et appuyés par l’Etat pour qu’ils puissent bénéficier de leurs investissements ou que la totalité des sommes injectées leur soit restituées.
SAVE le « Centre des arts et des cultures africains de ST LOUIS »!