À Madagascar, 32 villageois ont péri après un incendie criminel dans la commune d’Ambolotarakely, dans le district d’Ankazobe, à une centaine de kilomètres au nord-ouest d’Antananarivo, la capitale. Trois habitants blessés ont été pris en charge à l’hôpital. C’est ce qu’indique le dernier bilan de la gendarmerie nationale le 30 juillet au soir. Une attaque perpétrée vendredi matin par des dahalos, c’est-à-dire des bandits liés au vol de zébus. Ces derniers ont incendié des maisons de l’un des hameaux de cette commune, indiquent les forces de l’ordre.
Il est environ 7h du matin quand plusieurs dizaines de dahalos – des bandits liés au vol de zébus – attaquent le hameau isolé d’Ambohitriniandriana et incendient deux maisons à étage, indique une source au sein du ministère de la Défense. Des habitants s’y étaient réfugiés, selon certaines sources au sein des forces de l’ordre sur place. Mais d’autres sources expliquent que ce sont les malfaiteurs qui ont forcé les villageois à entrer dans ces habitations avant de les incendier.
De nombreux éléments de l’armée et de la gendarmerie ont été déployés sur les lieux hier. « Ce qui s’est passé ici est très grave. Les auteurs de ce crime immonde seront traqués et arrêtés », a déclaré le général Andry Rakotondrazaka, commandant de la Gendarmerie nationale, dans une vidéo publiée sur la page Facebook de cette dernière. « Ceux qui ont commis ce crime, ce sont des gens qui habitent dans cette commune », précise le général Rakotondrazaka.
Les recherches se poursuivent et les enquêtes sont en cours pour déterminer les tenants et les aboutissants de cet incendie criminel. Il pourrait s’agir de représailles liées au banditisme rural et au vol de zébus, fait savoir le secrétaire d’État à la Gendarmerie, le général Serge Gellé.